Le sommet du Pécloz est armé par le même calcaire urgonien que celui des parois rocheuses de l’Arclusaz. Mais sur le flanc nord de ce synclinal, on observe facilement les terrains plus anciens (Hauterivien) qui constituent l’arrête du Mont d’Armenaz. Ils sont ici constitués d’alternances de couches de calcaires et de couches plus marneuses redressées à la verticale. L’érosion dégage ici de façon spectaculaire les couches calcaires en affectant préférentiellement les couches marneuses plus tendres, donnant cette impression de rayures.
La surface de certains bancs de calcaire présente des figures de rides de courant fossilisées après le dépôt des sédiments il y a un peu plus de 100 millions d’années. Elles sont la preuve de l’origine marine de ces roches et attestent même de leur formation sur un littoral à faible profondeur.
Partez tôt le matin, l’éclairage de la face nord du Pécloz vous assurera les plus belles photos.
Le vallon de Bellevaux est aussi connu pour avoir abrité une industrie métallurgique au milieu du XVII e siècle. Géré par des moines bénédictins installés ici, le site profite de la proximité des Hurtières (Massif de Belledonne) qui l’alimente en minerai mais surtout de la présence sur place de bois, nécessaire en très grande quantité, pour alimenter le processus de fabrication
Sentiers de randonnées aux départs du vallon de Bellevaux (vers les cols d’Orgeval ou du Haut du Four)
Une boucle par le col d’Orgeval, la pointe de Chaurionde et le col du Haut du Four vous permettra d’apprécier les meilleurs points de vue sur les rayés du Pecloz, mais une ascension de ce sommet offre aussi un point de vue spectaculaire sur ces couches de calcaires dégagés par l’érosion des couches plus argileuses.L’ascension du Pécloz, plus courte, mais très raide, vous permettra d’apprécier une vue panoramique sur les Alpes, ou plus localement sur la vallée du Chéran, qui traverse le cœur des Bauges.