Glissement de Plainpalais

La morphologie de buttes (ou mollards) au niveau du col de Plainpalais est la trace d’un écroulement du versant du Margériaz. Cet écroulement non daté (mais la datation de bois découvert sous l’amas de roches pourrait permettre d’obtenir cette information) a constitué un amas de matériaux hétérogènes de blocs calcaires et de matériaux marneux. Le volume de roches emporté est de l’ordre de 34 millions de mètres cube. Ces roches en mouvement se sont redéposées sur une surface de 2 km² et ont même remonté le versant opposé sur 50 mètres environ (de l’autre côté de l’actuelle route).
Le temps, mais sans doute aussi le prélèvement des blocs de roche dure, pour des besoins de construction, ont conduit à un adoucissement des formes entrainant la formation de ces petites collines.
Cet écroulement fut complété par une coulée de boue lors de l’hiver 1941 au Nord-Est de l’avalanche rocheuse. Jean Messines du Sourbier relate les faits et donne une explication géologique à ces glissements. Le glissement et l’avalanche rocheuse font partie de l’histoire très récente des Bauges, contemporaine de l’histoire humaine.